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Soudan: Les belligérants sont plus ouverts au dialogue

Les factions rivales qui s'affrontent au Soudan depuis deux semaines semblent désormais plus ouvertes aux négociations, a annoncé, ce samedi, l'émissaire spécial des Nations unies, bien que les combats se poursuivent dans la capitale du pays.

Volker Perthes a déclaré à Reuters qu'il avait récemment senti un changement d'attitude de la part des deux parties, qui se sont montrées plus enclines à négocier.

Les affrontements entre l'armée régulière soudanaise dirigée par le général Abdel Fattah el Bourhan et les paramilitaires des Forces de soutien rapide (FSR) du général Mohamed Hamdan Dagalo, connu sous le nom de "Hemedti", ont éclaté le 15 avril à Khartoum et dans le reste du pays, faisant des centaines de morts et des milliers de blessés.

Les belligérants ont désigné des représentants pour des pourparlers qui pourraient avoir lieu à Djeddah, en Arabie Saoudite, ou à Juba, la capitale sud-soudanaise, à une date qui reste à déterminer, a déclaré Volker Perthes.

"Ils pensent tous les deux qu'ils vont gagner mais ils sont tous les deux plus ouverts aux négociations (...) Ils ont tous deux accepté que cette guerre ne pouvait plus durer", a souligné l'émissaire.

Toutefois, des frappes aériennes et des tirs d'artillerie ont ébranlé Khartoum samedi, malgré un cessez-le-feu qui doit expirer dimanche à minuit (22h00 GMT).

Le général Abdel Fattah el Bourhan déclarait vendredi qu'il ne s'assiérait jamais à la même table que le général Mohamed Hamdan Dagalo, qui a quant à lui fait savoir qu'il ne discuterait qu'une fois que l'armée aurait cessé les hostilités.